Nous avons le plaisir de vous présenter un Manager Galaxie très particulier !
Damien Cardon est connu et respecté par les plus connus et respectés dans notre réseau. A quoi doit-il cette considération ? Certes, il est performant et développeur à la fois. Il cumule donc les plus hautes qualifications de Prodémial : Manager Galaxie[1]/Expert[2].
Pourtant, sans jeux de mots, il est Expert à plus d’un titre…
- Damien, tu commences à avoir de l’ancienneté avec Prodémial ! Comment as-tu connu notre opportunité professionnelle ?
En 2010, je m’étais rendu à une première FIAD[3] avant tout pour satisfaire ma soif de connaissance plus que pour en faire mon métier !
A l’époque, Duarte Rodrigues, mon futur parrain, lui-même encore jeune consultant du réseau, venait tout juste de se mettre en couple avec une très bonne amie de ma femme. Cette dernière l’avait informé que j’avais une âme d’entrepreneur et aussi une appétence pour l’immobilier locatif et les placements. Dès notre 2ème rencontre, il a donc réussi à me convaincre d’assister à cette première réunion, dans le réseau en aiguisant ma curiosité intellectuelle avec… le placement « Corossol » !
Vite après, c’est lors des formations techniques, dispensées au sein de l’équipe de Cédric Payraudeau, que j’ai eu le déclic : cette masse de connaissances, méconnues du plus grand nombre, pourrait me servir à aider mon entourage à se retrouver dans le labyrinthe des solutions d’investissement et à en éviter les pièges.
J’ai tout d’abord démarré en triple activité, puis au bout de 9 mois, une fois mes premières ventes réalisées et les premières recommandations obtenues, j’ai quitté mon job d’ingénieur dans l’aéronautique pour me mettre quasiment à plein temps dans le métier.
Si le volume d’affaires était là, j’avais encore du mal à être à l’aise lors de la prise de rendez-vous et je n’avais pas encore vraiment intégré la logique du parrainage. Ce n’est qu’une fois la « pompe à recommandations » bien amorcée et l’intérêt du développement bien compris, que mon business s’est constamment et considérablement développé.
- Un consultant a deux métiers : le conseil patrimonial pour ses investisseurs, le marketing relationnel pour ses équipes. Lequel te ressemble le plus ? Comment apprendre à les mener concomitamment avec succès ?
Étant venu au métier par goût pour sa technicité et pour en faire bénéficier les clients-investisseurs, je me définis comme un consultant patrimonial se développant à l’aide des techniques du marketing relationnel. Mais mon approche est finalement assez similaire dans ma relation avec les clients-investisseurs et avec mes équipes : je suis avant tout dans une démarche pédagogique, et j’ai le sentiment du devoir accompli lorsque mes interlocuteurs me disent avoir bien tout compris alors que, bien souvent, il s’agissait pour eux de thématiques obscures, voire anxiogènes. Ensuite je pense que la clé de la réussite dans les 2 axes de notre métier est la même : il faut sincèrement avoir envie d’aider les autres et ne pas s’économiser à la tâche. Cela correspond à un état d’esprit général. Le reste, ça s’apprend en formation et sur le terrain.
- Tu es apprécié pour l’esprit très analysant dont tu fais preuve par rapport à tout sujet technique. Comment devient-on (est-on) « analysant » ?
Ce goût pour l’analyse, mais aussi pour la synthèse, provient essentiellement de la démarche scientifique acquise lors de mon parcours scolaire : entre ma passion dès l’âge de 8 ans pour l’astrophysique, la prépa math sup/spé et l’école d’ingénieur aérospatiale, je n’ai jamais eu peur des sujets complexes. Au contraire, j’ai toujours eu à cœur d’aller dans le détail des choses pour décrypter et comprendre les secrets du monde qui nous entoure. La curiosité et le doute scientifique me guident au quotidien. Mon approche analytique du métier n’est finalement que la déclinaison de ce formatage intellectuel sur des concepts juridiques et financiers.
Et si je rajoute que j’ai de l’expérience en tant que prof de maths/physique, lorsque j’étais étudiant, vous comprendrez mieux mon appétence pour l’enseignement !
- Est-ce que l’expertise technique suffit pour réussir dans notre modèle ? Qu’as-tu appris ici de totalement nouveau pour toi ?
Si l’expertise technique est un facilitateur de business, permettant de gagner rapidement la confiance des gens et de s’adresser sans complexe à des investisseurs expérimentés, elle peut s’avérer être une arme à double tranchant. En effet, le risque est grand de passer l’essentiel de son temps à engranger des connaissances qui ne seront jamais mises en pratique sur le terrain, ou bien de noyer les clients-investisseurs sous une myriade de détails, inutiles à leur compréhension globale, avec pour effet d’inhiber toute prise de décision. Cela a d’ailleurs été l’un de mes écueils au démarrage, heureusement rapidement identifié et corrigé.
Par ailleurs, notre modèle m’a appris que, contrairement à ce qui se pratique dans les entreprises dites « classiques », le leadership ne se décrète pas à l’aune de nos diplômes ni de par notre position hiérarchique, mais se construit sur notre exemplarité. De plus, dans notre modèle, les relations humaines et professionnelles, que ce soit avec les clients-investisseurs ou les équipes, sont beaucoup plus saines qu’en entreprise « classique ». La réussite collective y est grandement valorisée, tout autant que la réussite personnelle. On peut donner sans compter, en étant certain de se voir retourner l’ascenseur un jour ou l’autre, très rares étant les personnes ne jouant pas le jeu. Des amitiés sincères et durables se nouent ainsi avec des conseillers du réseau et même avec des investisseurs.
- Si tu devais aujourd’hui recommencer avec Prodémial, quels enseignements retiendrais-tu de ton expérience (8 ans déjà !), pour ce « démarrage » ?
Je n’ai aucun regret majeur dans mon parcours au sein du réseau Prodémial. Nous commettons tous des petites erreurs mais c’est justement ce qui nous fait acquérir de l’expérience et nous « épaissit le cuir ». Elles sont donc nécessaires pour nous construire professionnellement et, paradoxalement, les éviter pourrait presque s’avérer contre-productif. Le plus important est de toujours se relever et aller de l’avant, la persévérance étant l’une des principales qualités d’un chef d’entreprise.
Mais si c’était à refaire, je pense que je développerais mon équipe un peu plus tôt et plus méthodiquement que je ne l’ai fait.
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