Un échange profondément humain avec quelqu’un qui évolue dans notre modèle, depuis 10 ans déjà.
Christophe Corvey-Biron est un leader confirmé dans le réseau Prodemial. Son succès est une ascension progressive et réfléchie. C’est quelqu’un qui est perçu par tous comme une « force tranquille », même si son parcours n’a pas toujours été un fleuve tranquille…
- Christophe, depuis 10 ans, tu développes avec conviction et persévérance une belle organisation performante qui compte aujourd’hui dans le paysage de notre réseau. Quelle est pour toi la clé de ce succès ?
Être curieux dans un premier temps et ensuite convaincu par notre opportunité professionnelle, pour trouver réellement sa motivation, son « Pourquoi » et se fixer des objectifs. Mettre ensuite en place des actions régulières pour se rapprocher de ses objectifs, sans jamais abandonner. Comme dans le sport, il faut résister dans les temps faibles et concrétiser dans les temps forts. Il faut oser, oser croire que c’est possible, oser demander de l’aide pour apprendre, travailler et persévérer pour progresser.
En ce sens, il faut toujours faire simple et voir grand, aller à l’essentiel et se soigner de quelques « maladies » qui peuvent empêcher de réussir : la ’détaillite’, ‘l’excusite’ et la remise à plus tard.
J’ai démarré vraiment doucement en 2007, avec de nombreux rendez-vous (48) et peu de signatures, en pleine crise financière et immobilière.
Cette période m’a permis de me former, d’apprendre, de tomber, de me relever, de m’accrocher et de mettre en place les fondations de mon organisation, tout en renforçant mon ‘muscle de résistance’.
- Un grand réseau comme le nôtre signifie diversité de tempéraments, de personnalités. Comment s’y retrouver, surtout lorsqu’on démarre ?
Être déjà proche de son parrain, mais aussi savoir se rapprocher des autres personnes de son organisation, pour demander de l’aide et prendre les meilleurs conseils, afin de tisser des liens, avoir des alliés pour gravir, pas à pas, les marches du succès. A ce titre, il faut côtoyer les meilleurs de sa lignée [organisation, ndr] et surtout ne pas s’isoler, ce qui serait une erreur, si l’on veut s’inscrire dans la durée.
Donner envie à d’autres gens de nous suivre et montrer l’exemple.
De nombreuses personnes ont besoin de conseils ne sachant pas vers qui se tourner. A nous d’oser les appeler, leur en parler, les rencontrer. Certains disent oui, certains disent non, peu importe. Tout est une histoire de nombres. Accepter aussi que tout monde n’aura pas forcément envie de réussir avec nous.
- Aujourd’hui, tu es manager Galaxie/Expert [qualification la plus haute dans le réseau Prodémial, ndr]. Pourtant, dans ta jeunesse, tu avais commencé comme boulanger. Pourquoi ce changement ?
En effet, mon 1er métier a été celui d’ouvrier boulanger, où j’ai terminé, en étant premier du département sur une promotion de plus de 100 personnes. Ensuite j’ai passé un CAP de Pâtissier, puis le Brevet de Maitrise en Boulangerie. Pour moi, cette étape était très importante. A cette époque, je travaillais 6 jours sur 7. J’allais en cours le lundi (mon jour de repos), de 8h à 18h. Puis, pendant 3 ans, j’ai suivi en cours du soir les 4 autres unités de valeur du Brevet de Maîtrise : culture générale, gestion d’entreprise, technologie et surtout pédagogie/psychologie. J’ai beaucoup apprécié ce dernier module qui enseignait la qualité relationnelle pour apprendre à transmettre ses connaissances à des apprentis.
Durant des années, j’ai travaillé tous les week-ends, la nuit, les fêtes avec un seul jour de congés le mardi. Cette période m’a beaucoup appris sur le monde du travail et me permet aujourd’hui de savoir que nous sommes des privilégiés, de relativiser et de ne jamais me plaindre des difficultés.
Après d’autres expériences professionnelles, y compris dans la grande distribution, un jour, en étant déjà en poste de Directeur de production, où je gérais plus de 30 personnes en fabrication et livraison, j’ai eu un accident de travail. J’ai été hospitalisé et ne pouvant plus rester assis ni marcher, pendant de longs mois, j’ai été alors licencié… Pour moi, une chose était sûre : je ne travaillerais plus pour un patron.
Cette réorientation arrivait principalement pour des raisons de santé, mais avec le recul j’en avais plein le dos et avais fait le tour…
Dans la vie, il n’y a pas de hasard, nous provoquons les situations par la pensée positive et une attitude de gagnant. L’aventure de ma vie était relancée, c’était une seconde vie.
En 2007, lorsque j’ai signé avec Finzzle groupe, mon avis était fait, je savais déjà très clairement ce que je ne voulais plus : plus de patron, plus de contraintes horaires ni de personnel à gérer, plus de limites dans les revenus. Et tout ce que je cherchais, je l’ai trouvé dans l’opportunité avec Prodemial : travailler à mon propre compte sans être isolé, en pouvant transmettre le témoin à de nombreuses personnes qui souhaitent changer de cap, désireuses de se réorienter ou de faire autre chose ; bref, réussir, en aidant les autres à réussir.
- Certaines rencontres sont décisives dans les choix que nous faisons. Quelles personnes et événements t’ont marqué le plus ?
Bien évidemment, je pense déjà à mes parents, mon père très grand travailleur, très exigeant et très autoritaire et surtout ma grand-mère qui a vécu jusqu’à 101 ans et qui a beaucoup compté pour moi. Mon professeur de boulangerie, Charles T., meilleur ouvrier de France qui m’a donné le goût de l’excellence. Mon ancien professeur de sport Marcel O. qui m’a fait découvrir un premier marketing de réseau à un moment où, hospitalisé sans pouvoir exercer mon métier, je devais lancer ma seconde vie professionnelle. Ensuite Hervé B. mon premier parrain-manager avec Finzzle groupe, pour qui j’ai une pensée amicale, car depuis, il s’est mis en retrait. Bien évidemment ma rencontre avec Thierry Vavasseur ainsi qu’avec Marie, son épouse, avec qui j’ai progressivement tissé des liens depuis plus de 15 ans et qui je n’ai pas hésité un seul instant à suivre. Mais également Jean-Michel Foucaud, Frédéric Nallet, Jean Cardon et Jean-Max Brison ainsi que leurs épouses : ce sont tous des personnes de qualités, avec des valeurs. Par leurs résultats, leurs attitudes et leurs exemples, ils m’ont permis de gravir les échelons, d’atteindre mes objectifs et d’en être là aujourd’hui.
J’ai aussi une pensée plus particulière pour ma femme, Christel, qui m’accompagne et me soutient dans cette aventure, au quotidien.
- Ancien champion de ping-pong, (encore joueur) tu es connu et apprécié pour ton sens des équilibres humains dans les équipes. Quelles qualités faut-il avoir pour travailler durablement avec les autres ?
Je joue toujours en compétition de tennis de table en équipe N° 1, en pré-régionale, ce qui est le plus haut niveau départemental. Nous sommes Champion en titre de l’Isère.
Je suis un passionné de sport, en général. Mon 1er sport a été le rugby, pendant de longues années. C’est une magnifique école de la vie pour l’entraide, l’état d’esprit, l’ambiance, le dépassement de soi pour les autres.
Grâce au sport, je sais que j’ai besoin de passion, d’aimer les gens, de les aider à réussir et à atteindre leurs objectifs. La cohésion d’équipe est essentielle pour se faire plaisir, car elle permet à chacun de s’exprimer au mieux et d’obtenir d’excellents résultats.
Et comme dans le sport, dans notre métier, nous avons besoin de répétition en rendez-vous, en accompagnement, en formations : répéter les bases et revenir aux fondamentaux, s’accrocher et ne jamais s’avouer vaincu, car tant qu’une partie n’est pas finie ou que la dernière ligne droite n’est pas franchie, il est toujours possible de gagner.
- Quelles sont pour toi les principales règles tacites à respecter lorsqu’on développe des organisations aussi grandes que la tienne, dans le modèle comme le nôtre, en marketing relationnel ?
Plusieurs points à mes yeux sont importants.
Respecter son parrain et toute sa lignée. Chacun a des qualités et seulement les qualités m’intéressent.
Laisser à chacun prendre sa place de leader au sein de son équipe et continuer à l’aider à grandir. L’objectif est que chacun puisse développer le potentiel qu’il a au fond de lui.
Être exemplaire pour ses équipes et être capable de faire ce que l’on dit pour pouvoir ainsi être dupliqué.
Être à l’écoute, en empathie avec les investisseurs, les filleuls. Aider chaque personne à la hauteur de son engagement et de son investissement. Accepter aussi que certaines personnes aient besoin de plus de temps pour réussir.
Respecter les fondamentaux du modèle Prodémial, notre Charte des valeurs. Être ainsi loyal envers l’entreprise partenaire, respectueux du travail réalisé depuis la création du Groupe. Je remercie toujours Xavier Chausson d’avoir mis en place un modèle qui nous permet à tous de nous développer. Et pour finir, je dirais :
– avoir les pieds sur terre et la tête dans les étoiles,
– ne jamais oublier d’où l’on vient, tout en sachant où l’on veut aller,
– garder le cap ! Le succès, c’est droit devant !
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